Nénuphar géant d'Amazonie

quarta-feira, 18 de agosto de 2010

PHOTOS D'AUTAZES

Le dimanche 15 je suis allé visiter Autazes. J’ai pris le ferry-boat au port de Ceasa, la traversée dure environ 1 heure. Dans le ferry, j’ai rencontré un couple de Colombiens (destinoamericadelsur.blogspot.com) qui faisaient un tour en Amérique du sud à bord d’une Hyundai Tucson. J’ai rencontré aussi un couple d’Argentins (un homme et une femme ! Oui, il faut le préciser, car maintenant le mariage gay est légal dans le pays du tango). Ces Argentins étaient à bord d’une Toyota Hilux (modèle ancien) pour faire eux aussi leur tour d’Amérique du sud. Le plus surprenant c’est que les Colombiens et les Argentins se sont rencontrés dans le ferry ! Quelle chance, car ils peuvent traverser le parcours le plus difficile de la région: la BR 319 !

La route pour Autazes est parfaite. 96 km de plaisir routier ! A la fin de route, on arrive à un petit port où l’on prend un autre ferry pour finalement arriver à Autazes. Comme c’était dimanche, il n’y avait pas de ferry, car c’était le jour de congé du capitaine ! Alors, j’ai laissé ma moto dans un parking et j’ai dû prendre une petite embarcation que la population locale appelle de AJATO pour me rendre à Autazes.



















segunda-feira, 9 de agosto de 2010

IMAGES DE NOVO AIRAO

Le dimanche 08 août je suis allé à Novo Airão, une ville devant l’archipel des Anavilhanas, au bord du Rio Negro. La route est en bon état. L’unique problème est toujours la traversée en ferry-boat, ce qui sera reglé en novembre avec l’inauguration du pont, dont les travaux sont fort avancés. J’y suis arrivé à 12h, juste à l’heure du déjeuner. J’ai cherché la Pousada Águas Negras où il y a un restaurant où j’ai mangé un super tambaqui frito 3 ans auparavant. J’ai garé ma moto et je me suis installé à une table. J’ai trouvé un peu bizarre parce qu’il n’y avait personne, et pourtant il y avait quelques voitures garées. J’étais sur le point de partir chercher un autre resto quand un monsieur grand, aux yeux bleus me dit d’un fort accent paulista : o senhor já foi atendido?Je lui ai répondu que non. Il s’est excusé et m’a invité à l’accompagner au resto flottant tout à côté. C’était petit mais très beau ! Je me suis dit : voilà un autre putain de paulista qui gagne sa vie ici ! La serveuse m’a passé la carte. Il y avait des plats un peu exotiques, tels que paella amazonienne. Finalement, j’ai demandé un tambaqui frito, qui était accompagné d’un super baião de dois, haricots, vinaigrette, farofa et des légumes. Mon dieu, c’était simplement délicieux ! Comme dessert, j’ai demandé quelque chose à base de cupuaçu, mais il n’y en avait pas. La serveuse m’a proposé une banane flambée au cognac accompagnée de glace. C’était vachement magnifique ! Je me suis régalé ! J’ai découvert que l’homme qui m’avait invité à descendre au resto flottant était simplement le chef. Après avoir pris un délicieux expresso et payé l’addition, je suis allé le féliciter. Et pour ma surprise, il m’a dit qu’il s’appelait Christophe et qu’il était Français, de Lyon. Alors, on s’est mis parler en français, ce qui lui a beaucoup plu (il parle rarement sa langue maternelle à Novo Airão !). Il m’a raconté un peu de son expérience professionnelle en Suisse, à São Paulo (d’où son accent paulista !) et aussi ses 3 ans à Novo Airão. C’était une conversation fort agréable pendant qu’il préparait une paella amazonienne pour 40 clients qui venaient déjeuner au Leão da Amazônia, son resto flottant.

Donc, si vous allez à Novo Airão, allez vous régaler au resto du chef Christophe, aidé du chef brésilien Epifânio Farias, qui a déjà travaillé à Novotel. Vous ne le regretterez pas ! Et en plus, c’est pas cher ! (www.leaodaamazonia.com.br)